Biographies des intervenants

Organisation

Françoise Chambefort est une artiste-chercheuse. Elle travaille aussi bien le son que l'image fixe ou animée et considère les données comme un matériau à part entière dans ses créations. Docteure qualifiée en Sciences de l’Information et de la Communication, ses recherches portent sur les flux de données et leurs potentialités narratives au sein du Laboratoire ELLIADD (Université de Franche-Comté). http://francoise-chambefort.com 

 

Carolane Sanchez est Maîtresse de conférences en Arts du spectacle au sein de l’Université Bourgogne Franche-Comté (depuis 2021). Sa thèse en recherche-création (soutenue en 2019), porte sur les enjeux de mémoire, identité, transmission qui corroborent la création flamenco contemporaine. Ses travaux de recherche interrogent les épistémologies de la recherche-création et de l’ethnoscénologie, afin d’explorer des savoirs et gestes pouvant émerger à l’interstice de ces perspectives scientifiques, pour appréhender de façon située et créative d’autres modes de regards critiques et sensibles sur le corps « spectaculaire ». Elle mène de façon entremêlée à sa recherche universitaire son activité d’artiste-chercheuse. https://www.carolane-sanchez.com/

Interventions

Léa Andréoléty a obtenu son Master en Arts de la Scène à l'Université Grenoble Alpes en 2019, et son diplôme d’état d’éducatrice spécialisée à l'Institut de Formation en Travail Social en 2018. Après avoir étudié la performance communautaire au Trinity College à Dublin, elle a décidé de croiser travail social et étude de la performance pour en faire son objet de recherche. Par ailleurs, elle a travaillé au CHU de Grenoble en pédiatrie, en tant qu’éducatrice spécialisée avant de débuter son doctorat en 2019 à l’Université Grenoble Alpes, en arts de la scène, sous la direction de Pauline Bouchet et Gretchen Schiller. Son sujet de recherche porte sur la formation corporelle des étudiant·e·s en soins infirmiers à l’IFSI du CHU de Grenoble, travaillant sur l’application pratiques somatiques, danse et théâtre d’improvisation à la formation en soins infirmiers. Elle a récemment participé aux colloques internationaux « Caring and Sharing : Health and Humanities in Today’s World » en Humanités médicales (Université de Lisbonne), « Danse(s) et rituel(s) » au Centre National de la Danse, ainsi que « Dans l’ombre de l’Historiographie » en sciences infirmières (Université d’Ottawa).


Thomas Arnera
 est doctorant en sociologie, sa thèse s'intitule "Emménager, Aménager, Déménager. Faire lieu dans dans l'espace-temps métropolitain" (Université Lyon 2, Centre Max Weber -Unité Mixte de Recherche-). En outre de son travail de thèse, il écrit son journal de bord de création-recherche sur defluences.fr et organise régulièrement des évènements permettant de croiser les disciplines entre questions artistiques, sociologiques et politiques dans diverses villes et lieux particuliers entre Toulouse, Saint Etienne, Lyon et Paris.

 

Diplômée du CNSM de Paris en danse contemporaine en 2012, Eva Assayas poursuit en parallèle de son métier d’interprète des études de lettres jusqu’à l’obtention d’un master en littérature française et comparée. Chorégraphe depuis 2016 avec la co-création du duo Obscur à soi-même, elle crée en 2019 le solo Le vrai lieu. Celui-ci fonde son désir d’entamer, en octobre 2019, un doctorat de recherche-création en danse.

 

Diplômé en Arts Appliqués, Sébastien Augier est titulaire depuis 2004 au Département des Métiers du Multimédia et de l'Internet (UFC / IUTBM) où il enseigne actuellement la narration et l'écriture multimédia. Dès la fin des années 90, il explore le rock progressif et la musique improvisée en public, expose diverses installations sonores puis vidéo-numériques autour des notions d'identité, d'intimité / extimité dans l'espace public et crée en 2008 l'opéra rock multimédia "Hyke et le cirque malveillant". Directeur de la licence professionnelle webdesign (IUTBM, 2007 à 2015), il a également été fondateur et co-président du centre d'art associatif "La Maison des Ateliers" à Baume-les-Dames (de 2015 à 2018). Après un Master en arts en 2018 (UFC), il prépare actuellement une thèse en sciences de l'information et de la communication intitulée "poïétique et médiation de la création transmédiatique: une approche diégétique des dispositifs de création, de prélèvement et de médiation.

 

Depuis les années 80, Ruedi Baur pense son activité de designer dans le contexte de l’espace public. Revendiquant un design interdisciplinaire et civique, il intervient sur des problématiques liées à l'identification, à l'orientation, à la scénographie et au design urbain comme à la représentation d'institutions, d’espaces urbains et de territoires politiques. Ruedi Baur enseigne et développe des programmes de recherches à la HEAD de Genève, à l’ENSAD Paris et l’Université de Strasbourg où il a soutenu sa thèse en 2016 « Entre Identité et identification, les valeurs civiques des systèmes de représentation territoriaux ». Il dirige avec Vera Baur les ateliers, Intégral Designers, 10 Milliards Humains et l’institut Civic City. Plusieurs ouvrages parus aux éditions Lars Müller, Zurich, et Jean Michel Place, Paris présente ses réalisations et réflexions. Membre fondateur de l’Institut Civic city et de la plateforme Design sociale. Membre de l’AGI. Www :  https://www.irb-paris.eu/integral-ruedi-baur.eu,Civic-city.org"

 

Marianne Boiral est artiste photographe, elle mène des projets autour de la photographie de portraits en structures sociales, éducatives et d’insertion. Actuellement en recherche-création à l’Université de Franche-Comté, sa recherche porte sur les effets et le sens de l’utilisation du portrait en pratiques artistiques participatives.

 

Maîtresse de conférences en Études Théâtrales à l’Université Grenoble-Alpes, Pauline Bouchet a enseigné en France et au Québec. Spécialiste de dramaturgies contemporaines et en particulier de théâtre québécois, elle a publié en 2019 sa thèse remaniée sous le titre Les Voix du théâtre québécois dans la collection « Etudes Canadiennes » chez l’éditeur Peter Lang. Ses recherches récentes portent sur le rapport entre arts de la scène et soin qui l’intéressent, en lien avec son activité de bénévole d’écoute dans un service de cancérologie. Responsable d’un programme de recherche « Arts-Santé » au sein de l’UMR Litt&Arts, elle s’occupe d’un cours d’improvisation à l’hôpital en licence et coordonne le séminaire « Arts-Santé » dans le cadre du Master Création Artistique-Arts de la scène. Elle a aussi donné des ateliers d’écriture théâtrale à des patients dans le cadre d’un projet sur la représentation du cancer qui se poursuit par un projet d’atelier d’écriture des soignants en cancérologie. Elle ouvre aussi avec les médecins Lucie Bosmean et Solène Blanchin un séminaire en « médecine narrative » pour les étudiants en médecine générale. Elle a récemment participé au colloque « L’indiscipline des humanités médicales » organisé par l’Université de Bordeaux et le colloque international « Caring and Sharing : Health and Humanitiés in Today’s World » organisé par l’Université de Lisbonne. 

 

Danielle Boutet est artiste et chercheure en art, elle travaille au sein de la section de psychosociologie à l’Université du Québec à Rimouski et particulièrement dans le domaine de l'étude des pratiques. Elle s'intéresse aux dimensions épistémiques et heuristiques de l'art et de la recherche-création en première personne.

 

Daniel D'Adamo commence sa formation de musicien à Buenos Aires. En 1992, il intègre la classe de composition de Philippe Manoury au CNSMD de Lyon et s'installe définitivement en France. Il suit le cursus de composition et d'informatique musicale de l'Ircam en 1996-97 et l'année suivante, il est nommé pensionnaire à la Villa Médicis. Il est compositeur en résidence à Royaumont en 2007 et 2010. Il a été professeur d'analyse musicale au CNSMD de Paris et au Conservatoire de Tours, puis de composition au Conservatoire de Reims. Il enseigne actuellement la composition au Conservatoire et à l’Académie supérieure de musique de Strasbourg / HEAR.

 

Aurore Després est enseignante-chercheuse (HDR) en arts de la scène à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, chercheuse du laboratoire ELLIADD, membre associée du Laboratoire du geste lié à Paris 1-Panthéon-Sorbonne et membre active de l’association des Chercheurs en Danse (aCD). Danseuse et chorégraphe, ses recherches et recherches-créations portent sur le geste et sa perception, le temps et l’archive dans le champ de l’art chorégraphique contemporain, dans une approche esthétique à la fois écologique, archéologique et politique. Elle est responsable du fonds d’archives audiovisuelles en ligne FANA Danse & Arts vivants et directrice de la collection Gestes aux Presses du réel.

 

Paulo Favalli est chirurgien, spécialisé en chirurgie plastique, diplômé de l'Université Pontificale Catholique du Rio Grande do Sul en 1998 puis de l’École de Chirurgie des Hôpitaux de Paris. Également artiste, il a d’abord réalisé des illustrations médicales avant de s’intéresser au travail du bronze. Ses œuvres à mi chemin de l’objet anatomique et du cyborg font aussi référence à l’histoire de l’art, ou plutôt à des représentations du corps humain qui l’ont marquée : l’homme de Vitruve, La Petite Danseuse de Degas. Sa dernière œuvre Love + Death + Robots (and the Social Media) est actuellement présentée à l’exposition « Diagnosis : Reflections on Art, Medicine and Health », à la Casa da Memória à Porto Alegre.

 

Abigaïl Frantz a étudié à l’école des Beaux-Arts de Besançon où elle a obtenu un DNSEP en 2018. Elle est aujourd’hui plasticienne et pratique le dessin toutes techniques et la sculpture céramique. Sa thèse commencée en 2020 prolonge ses interrogations plastiques sur les relations entre vivant et violent, et plus particulièrement sur les dualités à l’œuvre dans le geste d’entaille : geste qui guérit, qui tue, qui amène à l’existence. Sa pratique est autant inspirée du surréalisme et de l’art fantastique que des codes de l’illustration scientifique ou du cabinet de curiosités.

 

Grazia Giacco est musicienne, musicologue et enseignante-chercheuse HDR à l’Université de Strasbourg (France). Elle enseigne aussi à l’Académie supérieure de Musique de la HEAR (Haute école des arts du Rhin). Membre de l’UR 3402 ACCRA (Approches contemporaines de la réflexion et de la création artistiques), elle est co-fondatrice et membre du CREAT (Création, Recherche, Enseignement dans les Arts et la Technologie, HEP, Vaud, Lausanne). Elle co-dirige la collection « CREArTe » (EME éditions), dédiée aux recherches menées dans et par les pratiques des arts et de la technologie. Depuis janvier 2022, elle est membre du comité scientifique de la collection « Recherche-création » aux éditions Hermann. En juin 2022, elle est élue co-directrice adjointe du RESCAM (Réseau des écoles doctorales « Création-Arts-Médias »). Ses recherches portent sur la recherche-création, l’analyse et l’esthétique de la musique des XXe et XXIe siècles, et sur la pédagogie de la création artistique.

 

Philippe Guisgand est professeur en danse à l’Université de Lille. De 2013 à 2018, il a dirigé le programme « Dialogues entre art et recherche » (DeAR). Il prolonge actuellement cet axe de recherche en développant un protocole d’accompagnement à la création chorégraphique à destination des jeunes artistes émergents.

 

Olga Panella est doctorante en arts plastiques et sa thèse s'intitule « Malherbologies des mondes de l’art : ateliers, réseaux, archives et expériences des pratiques en friche » (Université Toulouse 2, Laboratoire LARA-SEPPIA). Elle est aussi travailleuse sociale engagée contre le mal-logement auprès de dames sans domicile fixe.

 

Maitresse de conférences en littérature comparée à l’Université de Franche-Comté (laboratoire ELLIADD), Julia Peslier a mené sa thèse sur la pensée faustienne chez Goethe, Pessoa, Valéry, Boulgakov et Mann (Paris 8, 2007). Outre les rapports entre mythe, savoir, inachèvement et traduction, ses recherches portent sur les dispositifs hétéronymiques, labyrinthiques et les esthétiques de la synesthésie dans la littérature, le cinéma et les arts. Elle s’intéresse plus récemment aux poétiques de l’album et du récit textile, liant enseignement (parcours Littérature de jeunesse du master) et recherche création : album textile La Ronda de las Casas avec l’artiste chilienne Francisca Robles, « Exercices de Mues » avec la Compagnie Melampo. Elle a fondé et co-dirige la revue Skén&graphie (dernier numéro paru : "Scènes queer contemporaines", n°7).

 

Pascal Nicolas-Le Strat est sociologue, professeur en sciences de l’éducation (laboratoire Experice, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis), co-responsable de « Territoires en expérience(s) » (Experice, Campus Condorcet, Aubervilliers). Ses recherches concernent à la fois les micropolitiques de création et de résistance ; les formes d'expérimentation politique, artistique ou sociale ; les politiques du savoir ; ainsi que le travail du commun comme nouveau champ de pratiques professionnelles et citoyennes, transversal à l'art, à l'urbain, au social.

 

Anne-Marie Petitjean est professeure des universités en littérature française et création littéraire à CY Cergy Paris Université, directrice du département de Lettres modernes et responsable des formations en écriture créative. Membre de l’UMR Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s, elle s’intéresse à la comparaison internationale des cursus en écriture créative (notamment France, États-Unis, Québec). Elle est spécialisée en recherche-création littéraire, en particulier sous l’angle épistémologique. Ses champs d’intérêt couvrent également les littératures française et francophone canadienne des XXe et XXIe siècles, l’écriture et la littérature numériques, ainsi que la didactique de la littérature et de l'écriture créative. Elle a publié récemment avec V. Houdart-Merot La recherche-création littéraire, Peter Lang, coll. « Nouvelle poétique comparatiste », 2021, ainsi que La littérature par l’expérience de la création. Théories et enjeux, Presses universitaires de Vincennes, sous presse.

 

Simon Renaud est designer graphique et dessinateur de caractères basé à Montreuil. Il s'intéresse au phénomène de lecture et d'émergence de sens dans le contexte d’automatisation et de numérisation de l’écriture. Son travail tend à se concentrer sur la typographie et le signe, il place au centre de ces projets différentes notions, puisées dans l’histoire de l’écriture et de la typographie. Il enseigne actuellement en DNSEP à l’École supérieure d’art et design d’Amiens (Ésad) et il intervient régulièrement dans diverses écoles pour animer des workshops. Depuis 2018, il co-organise le colloque international de typographie – Fonts & Faces – au Campus de la Fonderie de l’image. En 2020, Simon Renaud démarre une thèse de recherche-création au laboratoire COSTECH (UTC) intitulée «manifestation graphique de nos présences numériques».

 

Sérgio Rodrigo est un compositeur et multi-instrumentiste brésilien. Sa pratique artistique transite entre la musique classique contemporaine, la musique populaire brésilienne, l’improvisation, la bande-son et la création avec des ressources technologiques. Il collabore fréquemment avec des groupes consacrés à la musique de concert contemporaine, explorant également les échanges avec la musique populaire et des partenariats avec des artistes de la littérature, des arts visuels et du cinéma. Il développe actuellement une thèse sur les épistémologies musicales afro-brésiliennes et la composition musicale à l'Université de Strasbourg.

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